RÉFECTION DU MOTEUR – PART I

Suite au bruit suspect (bielles ? vilo ? soupapes ? pistons ? …) apparu la dernière fois (ICI) et avant un démontage qui semble inévitable, une inspection rapide est faite par les trous de bougies. RAS

Les compressions sont prises dans la foulée, rien d’anormal de ce côté là non plus. 

Dépose du moteur. Jamais deux sans trois, ce n’est finalement que la 2° fois en moins d’un an suite aux problèmes de boite de vitesses (voir cette Note). Avantage, les écrous ne sont pas oxydés !

Comme neuf, extérieurement du moins !

Tout nu, tout propre ! Vu le kilométrage, rien d’anormal !

Dépose dans une premier temps de la rampe de culbuteurs et de la culasse, du côté du bruit le plus prononcé.

Trouvée ! Gagnée (?) ça c’est déjà moins sûre ! La soupape d’échappement est grippée sur le cylindre N°3. Ce qui explique le cognement du fait que la tige de culbuteur n’était plus maintenue.

A priori, pas de  »touchette » sur le piston. J’hésite quelques temps à arrêter le démontage, réparer la culasse et profiter de l’auto rapidement. Finalement ce n’est qu’une soupape grippée !

Dans le feu de l’action, l’autre culasse est démontée pour vérification.

Puis le cylindre 3 pour m’assurer malgré tout que la bielle n’a rien, puis le 4, ça va de paire !

Je termine par le démontage du troisième carter pour essayer de voir la marque et le modèle de l’arbre à came !

En sortant le 3° carter, j’abime malencontreusement (!!!) le palier N°4 en bout du vilo, j’aurai du enlever la clavette au préalable. Le coussinet étant en alu, je n’ai pas senti de résistance au démontage du carter. Arghhhhh …

Les deux autres cylindres sont démontés …

Puis tout le reste !!! Pas certain que je puisse rouler rapidement comme imaginé un court instant ….

Je n’ai pas de regret d’avoir démonté la 2° culasse, une deuxième soupape commençait à gripper au niveau du cylindre N°1.

Cela ressemble à une chauffe moteur suite à un manque d’essence (?), une soupape un peu trop serrée sur son guide (?), une vis de richesse de ralenti mal réglée (?), un taux de compression trop élevé (?), des essais moteurs qui ont été faits au moment de fortes chaleurs l’été dernier (?). Autant d’hypothèses qui resteront à vérifier après nettoyage, métrologie des pièces et vérification en tout genre.

Pas de regret non plus d’avoir démonté le moteur car finalement plusieurs pièces ne sont pas vraiment compatibles avec ce bloc moteur d’origine. Comme l’arbre à came par exemple, qui s’avère être plus proche d’un modèle 912 que 356 (!), mais aussi des pistons qui n’ont pas le bon angle au niveau des dômes (!) par rapport aux culasses hémisphériques, ni la bonne cylindrée d’ailleurs. De plus d’autres pièces présentent déjà des signes anormaux d’usure comme l’axe de la pompe à huile qui est de nouveau marqué malgré le peu de km parcouru depuis la dernière réparation et très certainement bien d’autres choses qui doivent m’attendre.

Le blog continue …

10 réflexions au sujet de « RÉFECTION DU MOTEUR – PART I »

  1. Merci bien à toi qui continue malgré tout en ces temps de déception de nous donner des news ! Et encore une fois chapeau bas…

  2. Bonjour, et Merci pour la qualité de haut niveau de ce blog vraiment hyper intéressant : je continue d’être fan bien qu’ayant revendu ma 356… je reste assidu et haletant d’impatience à chaque épisode !!
    Merci encore !!

  3. bonsoir
    bravo pour votre blog merci a vous, je suis entrain de refaire mon moteur de 356 en 1600 de 1961, ce qui m étonne il y a pas de joints au soupapes d admission ?????
    pourquoi ?? est d origine ???
    merci pour votre réponse
    Bruno

    1. Bonsoir. merci
      Effectivement, seules les queues de soupape d’admission avaient des joints. Il me semble par contre que ces joints ont été montés que sur des moteurs des 356C, SC et 912. Sur mon 1600 de 1959, il n’y pas de joints.

      1. bonjour je suis toujours sur mon moteur de 1600 de 1961.
        je trouve que j ai bcp de jeu en lateral une fois l embrayage et volant moteur demontés.
        est ce normal?
        ou comment reduire se jeu?
        faut il faire rectifier le vilebrequin?
        merci bonne journée
        bruno

        1. Bonjour
          Vous devez certainement parler du jeu axial (?). Une fois le volant moteur démonté, ce jeu là est relativement important et c’est normal. Le jeu final (0,13 à 0,18mm) se règle volant moteur monté et serré au couple au moyen de cales d’épaisseurs qui s’intercalent entre le villebrequin et le volant moteur. Par contre s’il s’agit réellement d’un jeu latéral (entre le vilo et le coussinet en aluminium), cela nécessite un démontage du bloc pour faire la métrologie des différentes pièces y compris le bloc moteur lui-même afin d’envisager les usinages ou pas nécessaires. N’hésitez pas de vous rapprocher d’un professionnel compétent si vous avez un doute car une erreur peut avoir de lourdes conséquences …

          1. bonjour et merci pour votre réponse, je contrôle tout ça avec le volant moteur.
            merci bonne journée

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