Un lot de pièces restait à décaper dont les sièges, la tôle du dessus du tableau de bord, les jantes et une paire de filtres à air Knetch d’origine.
Les pièces de retour du décapage :
Pour faire suite à cette NOTE, il y a 1 Lemmerz et 4 KPZ (une 5° KPZ est en cours d’acheminement depuis les USA, elle remplacera la Lemmerz). Cela reste à vérifier sur une balance mais la Lemmerz semble plus lourde que les KPZ ! A suivre …
Depuis le début de la resto, toutes les pièces de la 356 y sont passées : le capot avant, le capot arrière, les portes, les pare-chocs, les tôles moteur, les éléments de train avant, de train arrière … bref tout ce qui a pu rentrer dans les bains a été décapé chimiquement, hormis la caisse finalement en raison de la taille des bacs !
Aucun risque de déformation avec le chimique pour des pièces sensibles comme les capots ou les portes, ce qui n’est pas toujours le cas du sablage …
Le procédé consiste à tremper les pièces dans différents bains; un bain de décapant pour enlever les peintures, le blaxon, les mastics … mais aussi et surtout (!!!) un bain de dérouillant pour venir à bout de la rouille incrustée dans le métal. Ce dernier point est essentiel car tous les professionnels ne sont pas équipés de bains qui enlèvent correctement la rouille.
Une fois décapé, une phosphatation passive (nettoyage haute pression avec additif) est réalisée en sortie de bain, ce qui permet de conserver les pièces plusieurs jours, voir plusieurs mois sans qu’elles ne rouillent. Il est quand même conseillé de les protéger rapidement.
L’avantage du chimique c’est que cela décape jusque dans les moindres recoins !
Le même détail du dossier de siège avant décapage.
Le décapage chimique n’altère pas la tôle, comme cela peut être le cas avec un sablage trop puissant. Pas de risque donc pour les inscriptions sur les jantes avec le chimique. Matching ! c’est la roue de secours d’origine de la 356, voir cette NOTE.
Autre avantage du chimique par rapport au sablage pour les jantes, il n’y a pas de risque que des agrégats se coincent dans l’interstice tout le tour de la jante. Ce type de détail ressort parfaitement décapé, ce qui permettra d’assurer une belle finition.
Autre photo avant décapage : les embases de sièges entièrement oxydées.
Là encore, le chimique est idéal pour passer dans les moindres recoins.
Prochaine étape : apprêt époxy.
Joli boulot!
En effet dérouiller de manière chimique a plusieurs avantages surtout sur ce type de pièces, on risque pas d’oublier une partie cachée ou inaccessible. Et pour le traitement après bain, si ça peut servir, un simple liquide vaisselle peut faire l’affaire aussi