Suite au bruit suspect (bielles ? vilo ? soupapes ? pistons ? …) apparu la dernière fois (ICI) et avant un démontage qui semble inévitable, une inspection rapide est faite par les trous de bougies. RAS
Les compressions sont prises dans la foulée, rien d’anormal de ce côté là non plus.
Après la boite, le moteur. Le »puissant » 60 ch d’origine !
J’avais refait le moteur début 2000 suite à une panne sur autoroute (!) due à une fuite importante du radiateur d’huile d’origine ! Au programme il y avait eu rectification du vilo, changement de l’ensemble des coussinets (GLYCO), changement de l’arbre à came par un neuf d’origine, remise en état du kit cylindrée en 1720 cc de marque NPR (kit utilisé couramment aux US à l’époque en remplacement de l’origine), réfection des culasses, radiateur aluminium en remplacement du celui en tôle, … et pour finir une modification qui s’est rapidement avérée être une erreur avec l’allégement du volant moteur. Le moteur était creux, avec nettement moins de couple forcément. Cela aurait été bénéfique si j’avais monté un arbre à came perfo ou encore changer les culasses mais ce n’était pas le cas.
L’auto a roulé ainsi jusqu’en 2004, date à laquelle la restauration débuta. Depuis le moteur n’a pas bougé mis à part une rotation de l’ensemble mobile de temps en temps. Les tôles moteur ont été redémontées cet été pour être préparées et peintes de nouveau en polyuréthane.
Les différents essais réalisés ces dernières années de peinture haute température sur des échappements ne m’ont pas donné satisfaction. Tôt où tard la peinture laisse place à une oxydation généralisée !
L’échappement, les Jpipes et les tubes de sorties ont été envoyés cette fois-ci chez un spécialiste pour un traitement céramique. Il s’agit d’une protection à la fois anticorrosion et thermique permettant de faire baisser la température de surface. Entraînant ainsi un meilleur rendement mais aussi une baisse non négligeable de la température du compartiment moteur. C’est surtout la solution anticorrosion qui est ici recherchée pour pérenniser au mieux ces pièces neuves d’époque difficiles à trouver.
Les pièces avant traitement, il manque sur la photo les 4 sorties coudées.
Après la dernière NOTE ou il était question d’un échappement NOS trouvé aux USA, il manquait encore à l’appel les tubes de sorties pour être complet et partir avec les »Jpipes » pour un traitement céramique.
A défaut d’avoir trouver des tubes de sorties d’origine ou de refabrication fidèle (voir cette NOTE), un jeu de tubes spécifiques pour 356A a été commandé, non sans crainte sur la qualité en voyant la provenance … DANSK !
Avant d’expédier le tout au traitement, un montage à blanc sur le moteur est réalisé. Effectivement c’est loin d’être »plug and play », cela deviendrai presque »normal » avec la repro !
Une première mesure est faites au niveau de l’entraxe des tubes de sorties, ce qui donne 77 cm au lieu de 70 cm mesuré entre les butoirs chromés du pare-choc arrière. Les tubes sont donc à recouper …
Dans le domaine des pièces, il y a parfois des occasions à saisir, voir à resaisir ! C’est le cas de ces 2 nouvelles pièces à commencer par cet échappement pour 356A neuf d’époque.
Un 1° échappement avait été trouvé sur LBC il y a 2 ans, il était d’occasion mais dans un état proche du neuf, voir cette NOTE.
Pour ce nouvel échappement, le rapatriement a été un plus compliqué que le premier. La pièce se trouvant à New York à 6000 km de là. Il fût d’abord envoyé de l’autre côté des USA à Los Angeles pour être pris en charge par l’équipe de Vintage Autohauss afin de le rapatrier par container. 3 à 4 mois plus tard, le colis est arrivé.