Deux mois déjà depuis la dernière publication … Il aura fallu attendre le mois d’août pour enfin opérer en toute tranquillité et avancer sur le projet; au frais dans le garage, sans embouteillage, sans téléphone, … boite et moteur au programme !
Après un premier article publié en mars 2016 sur la boite de vitesses ICI, le remontage continue. Les trompettes sont finalement redémontées pour remplacer les soufflets démontables à vis par des modèles d’origine non démontables sans vis, obligeant à désacoupler les supports en bout des tubes enveloppes et de refaire du coup le calage des flasques.
Calage des flasques de trompettes au moyen de joints papier de différentes épaisseurs. Le tube enveloppe doit pouvoir bouger librement sans point dur et sans jeu axial.
Plusieurs montages à blanc sont nécessaires, la difficulté étant de bien centrer le flasque au moment du serrage.
Une fois les bonnes cales de trouvées, le remontage des supports aux extrémités peut-être effectué sans oublier bien entendu le soufflet caoutchouc sur le tube.
Le manuel d’atelier n’est toujours pas très loin dans ces moments là, même si il n’y a pas vraiment de difficultés.
A la différence, c’est que l’on a rarement pour ne pas dire jamais les outils d’origine notés dans le manuel …
Le remontage à la presse est aisé. la seule difficulté est d’indexer correctement le support par rapport au tube pour la mise en place par la suite de la goupille.
Remise en place des goupilles de blocage.
Un filet de joint (loctite 714) avant de refermer, si cela peut éviter un suintement d’huile …
La fourchette a également été changée, elle montrait des signes d’usure. La neuve.
Les bagues ainsi que les goupilles.
Un outil permettant le montage des bagues est pour l’occasion spécialement fabriqué.
Bague en cours de montage sur la boite.
La boite prête à être montée dans l’auto.
et HOP !
Des séances allongées (normal pour les vacances …) sous l’auto ont été nécessaires pour finir les différents branchements.
Freinage, tige et renvoi d’accélérateur, gaine et cable de compte-tours, gaine et cable d’embrayage, tresse de masse, démarreur … tout y passe.
Pour info, les flexibles de freins de marque ATE. N’ayant pas eu au départ les références, j’ai eu du mal à les trouver. Pour ceux que cela intéresse, les réf. ATE sont 3020215 et 331257.
Vue d’ensemble de dessous. il reste encore les colliers des soufflets en caoutchouc côté boite à mettre en place.
Le freinage est remonté dans la foulée. Les filetages sont repris au taraud ou à la filière, ce qui n’est pas plus mal pour faire le serrage au couple.
Les vis des carters de roulement ne sont pas oubliées.
A défaut d’avoir des photos du remontage des plateaux de freins (plus de batterie …) une copie du manuel d’atelier pour le remontage des boitiers de roulement et du réglage du jeu au moyen de fines cales métalliques.
Calcul du jeu axial du roulement de roue arrière et serrage du plateau de frein, jeu entre 0,05 et 0,15 mm.
Méthodologie d’après le manuel. Après mesures, des cales de 0,2 mm côté conducteur et 0,4 mm côté passager sont nécessaires.
Une fois l’appareil photo chargé, une dernière photo est prise après le remontage des tambours et des amortisseurs (anciens KONI déjà montés début 2000).
A suivre, le moteur …
Superbe , elle est mieux que neuve à sa sortie d’usine !
Toujours scotché à chaque nouvel épisode devant la précision et la rigueur de cette restauration
C’est franchement magnifique votre travail, vous êtes un orfèvre !
la passion et la patience du détail.
Super boulot Steph
Quelle boulot
La patience dont tu fais preuve m’épate !
en espérant te voir au Monta Sunset
A+
Superbe ! Bonne idée le coup du loctite sur l ‘axe. J ai oublié de le faire sur la mienne et j ai un petit suintement.
Super ça prend forme! Tu n’oublies à pas les caches, sur les deux vis qui fixe le support U de la boite sur la caisse 😉