Le remontage de la 356 a continué cet été. Merci à tous ceux qui m’ont envoyé un message pour me demander des nouvelles de l’avancement. Le blog continue …
Concernant le remontage des bagues de train avant (Cf la dernière NOTE), une des 4 bagues pose finalement problème, et m’empêche pour le moment de remonter le train avant. Un des deux tubes du train avant et plus particulièrement un côté du tube s’avère endommagé et nécessite un peu de réflexion pour le remontage dans l’axe de la bagues avec le roulement pour le bon fonctionnement du bras de suspension … Des solutions sont à l’étude. C’est les joies d’une restauration avec ses hauts et ses bas où cela ne va pas toujours comme on le souhaite malgré toutes les précautions que l’on peut prendre !
La restauration n’est pas bloquée pour cela, il y a bien d’autres choses à faire comme la pose des insonorisants.
Pour rappel, une ancienne NOTE sur les insonorisants d’origine ou dumoins ce qu’il en restait au moment du démontage. Une autre NOTE sur les insonorisants neufs achetés chez Bill Peronne de chez Partshop à Huntignon Beach en Californie.
C’est avec une certaine appréhension que j’ai commencé le chantier en raison d’une mise en oeuvre délicate. Le produit doit être chauffé à 400° à la flamme avant de l’appliquer. Une fois posé, il n’y a pas de possibilité de le repositionner comme le montre cet essai que j’avais fait avec un échantillon.
La caisse est protégée pour éviter que l’asphalte chaud vienne se coller sur la carrosserie.
Je commence par le plus »facile » (à plat avec de l’accès), à savoir les insonorisants de plancher.
Une ancienne grille de barbecue posée sur 2 tréteaux à proximité de l’auto servira de support au moment de la chauffe.
La lampe à souder est en place …
Etant tout seul au moment de l’opération, je n’ai pas beaucoup de photos en cours de pose car il faut aller vite entre le moment ou l’asphalte fond et la mise en place. Le produit se refroidit très vite et après ça ne colle plus ! Une des difficultés (il y en a plusieurs …) est de prendre le produit pour le poser dans l’auto une fois que l’asphalte est fondu. j’ai essayé plusieurs techniques avec en premier des scotchs comme supports. j’ai fini par mettre des gants !
A plat, cette méthode fonctionne à peu près, en verticale comme dans le compartiment moteur ou à l’envers sous la boite, il faut oublier !
L’avancement en cours avec un côté du plancher fini ainsi que la poutre centrale (dessus et sur les côtés)
L’asphalte déborde légèrement. Une fois en place, c’est du costaud !
J’en profite pour passer un coup de taraud dans les écrous de glissières de sièges.
A l’avant c’est déjà un peu plus sport, du fait des parties verticales et d’un accès moins aisé où il faut aller se coucher sous le tableau de bord avec le produit qui a tendance à couler et qui est très chaud !
Une fois fini, le résultat est pal mal, je suis content de moi !
Une photo pendant le démontage pour comparaison du produit au niveau des découpes.
Certains morceaux sont finalement chauffés dans l’habitacle pour éviter de perdre du temps au moment de la manutention car comme je le disais le produit se refroidit très vite et ensuite ça ne colle plus !
Il faut chauffer jusqu’à fondre le produit.
Une fois l’habitacle fini, il reste encore le compartiment moteur, la boite de vitesse et le compartiment avant. Et c’est là que ça se complique …
Malgré une bonne qualité du produit au niveau des découpes, des ajustements me semble nécessaires avant le collage final. Comme souvent quand c’est la première fois que l’on fait quelque chose, c’est presque à la fin que j’avais trouvé une méthode qui consistait à chauffer moyennement le produit pour que ce dernier soit suffisement souple sans qu’il soit collant pour faire un montage à blanc. L’avantage c’est que le produit se coupe bien plus facilement si c’est nécessaire.
Pour le compartiment moteur, l’idéal aurait certainement été de le faire avec le tourne broche mais comme ce n’est plus le cas, une autre méthode est mise en place pour faciliter l’accès en levant l’arrière.
La difficulté vient surtout du fait que les insonorisants sont verticaux. Et qu’une fois le produit chauffé à la flamme, l’asphalte coule. Et si le produit ne coule pas, le collage ne se fait pas correctement ou alors partiellement. Il n’y a pas de possibilité de rechauffer par la suite car le revêtement extérieur visible est à base de carton et donc brule si on y applique la flamme ! Que du bonheur … mais c’est le prix à payer pour un produit proche de l’origine.
Le premier morceau est mis en place, je me sers de scotchs comme repères.
Ca coule, on attends que ça refroidisse et on enlève l’excédent. Il ne faut pas trop attendre non plus sinon c’est grattoir obligatoire.
Après un long moment, le compartiment moteur est quasiment fini. Deux couches l’une sur l’autre sur la paroi verticale sont mises en place comme à l’origine.
Détail de recouvrement des plaques d’insonorisants les unes par rapport aux autres. Il restera par la suite à mettre des vis cuvettes en partie haute.
Ensuite vient le tour du compartiment avant. Je commence par les parties à plat.
Pour les parties verticales, l’accés n’est pas des plus aisé, les ailes sont larges sur une 356 !
Les flancs verticaux sont en 2 parties comme d’origine.
Montage à blanc avec le réservoir.
Le haut du compartiment au niveau de l’insonorisant moteur est finalement repeint pour faire plus propre
A cette occasion, l’auto est masquée dans son intégralité.
Coté compartiment moteur.
La bordure à repeindre.
Il va falloir que je pense sérieusement à changer de pistolet !
La suite dans une prochaine NOTE …
T’es un fou comme je les aime ! good job amigo !!
Wahouuuu !
Heureux d’avoir reçu la news letter !
Heureux d’avoir reçu la news letter ! Et quelle qualité d’exécution, bravo !