Après un long moment à souffler les granulats qui se mettent dans tous les coins et recoins de la caisse, il est temps de la passer en apprêt phosphatant, reconnaissable à sa couleur verte.
Il est temps aussi de voir « l’après sablage », un moment toujours très attendu dans une restauration. Le sablage est une formidable opération à remonter le temps qui permet de retracer l’historique de l’auto ou du moins ce qu’elle a subi durant ces 50 dernières années !
Pas vraiment de surprises du côté des longerons, des planchers, de la poutre centrale … le démontage avait déjà permis de se rendre compte du mauvais état des ces éléments. C’est plutôt sur d’autres parties que le sablage s’est révélé douloureux …
Ancienne trace de réparation sur le côté AR gauche.
Plusieurs trous d’anciennes traces de tire-clous sur l’arrière y compris une autre réparation sur l’aile AR droite.
Il est encore possible de voir des traces d’oxydation sur certaines tôles comme ici à l’arrière du compartiment moteur où il n’a pas été nécessaire de terminer de sabler. Ces parties seront de toute façon à remplacer par des neuves.
Passage de roue AR gauche HS, le droit est identique.
Dessus de longeron AR droit et cuvelage des places arrières. Une vraie passoire !
Autant il y a des parties comme les dessous des longerons, les planchers où il était possible de voir de la corrosion perforante au moment de l’achat de l’auto sous un pont, autant sur des parties comme ici on ne voit strictement rien !
A méditer quand on achète une 356 …
Côté AR gauche, même punition.
Tôle de compartiment AR, des petits trous … toujours des petits trous !
Compartiment moteur AR Gauche, le droit est identique. Là encore une partie indécelable avant démontage des isolants, décapage et sablage. A venir … la partie avant qui n’a rien à envier à l’arrière !