Après avoir enlevé les roulements et les bagues, il est temps de remonter les nouvelles bagues. Une première bague est fabriquée pour validation des côtes avant de faire les autres.
A gauche l’ancienne, à droite la nouvelle. On voit bien les rainures de graissage.
Le chanfrein tout comme les rainures de graissages sont à positionner côté bras de suspension.
L’outil pour les emmancher (VW 273a) et le guide coulissant (P71).
La bague montée sur l’outil.
Les différents outils qui seront utilisés pour cette opération.
Vue sur une des extrémités du train avant sur laquelle cette première bague va être montée. La flèche rouge indique l’épaulement sur lequel la bague vient en butée.
Le manchon est en place avec la bague P54 qui sert de guidage.
Quelques coups de massette plus tard, la bague est en place.
Il ne reste plu qu’à terminer l’opération avec l’alésage manuel. Sur l’ensemble ci-dessous, la bague P54 à droite a été montée sur la bague de guidage EL20.
1 trait =0,02 mm. L’usinage se fera par pas de 4/100°, c’est à dire 2 crans à chaque fois.
Une fois en place, il suffit de tourner avec une clé de 13 le carré en bout de la tige. Un système d’anti retour sur la tête à aléser permet de se rependre régulièrement pour plus de facilité.
Après chaque passe, on retire l’outil.
Le céleron s’usine sans difficulté avec l’alésoir.
Une fois nettoyé, la côte nominale est vérifiée, elle doit être comprise entre 37,10 à 37,15 mm. Je m’arrête à 37,10 mm pour le moment. Une rallonge est improvisée avec un tube IRO pour aller mesurer en fond de tube. Thanks David pour le prêt du palmer.
L’outil en position, il faut juste faire attention à ce que les touches du palmer ne tombent pas dans les rainures de graissage pour ne pas fausser les mesures.
Le bras de suspension est monté à blanc. Pour le moment le jeu est au minimum. Le roulement à aiguilles sera remonté ultérieurement après avoir usiné toutes les bagues aux bons diamètres.
Prochaine étape, fabrication des 3 autres bagues, montage et alésage pour finir par le montage des roulements, et du train avant …
avec des explications aussi limpides , çà à l’air facile !
Bravo Stéphane !