Après l’antenne HIRSMAN, c’est autour de l’autoradio ! Quelques modèles de chez BLAUPUNKT (parmi une gamme bien plus étendue en réalité) étaient disponibles en accessoires directement chez PORSCHE à la fin des années 50. En 1959, les 4 modèles proposés étaient (de l’entrée de gamme au haut de gamme) :
- Bremen, AM/LW
- Stuggart, AM/LW/SW
- Frankfurt, AM/FM/LW
- Koln, AM/FM
L’autoradio qui était monté sur la 356 a été remisé depuis le démontage de l’auto il y a 10 ans, en haut à gauche de l’étagère. Un »Sapphire » de chez BENDIX qui était très certainement monté à l’origine sur une VW, identifiable également aux boutons. Ce sont des postes montés par les concessions VAG aux USA dans les années 60.
Ce sera finalement ce BLAUPUNKT « FRANKFURT » qui sera monté.
Vue de dessus, une fois le capot enlevé. On est encore loin de la technologie d’aujourd’hui …
En fonction du stockage durant toutes ces années, certains autoradios sont en général très poussiéreux et donc difficile à nettoyer en raison des composants qui restent fragiles. Celui là est plutôt bien préservé. Un simple nettoyage au pinceau a été suffisant. A cette époque les composants sont encore fabriqués dans le pays d’origine comme on peut le voir sur l’un d’entre eux au premier plan.
Vue de dessous avec l’ampli séparé.
Cet dernier est réglé sur 6V, il peut également fonctionner en 12V. Il suffit de démonter le capot en alu et de décaler une barrette.
Vue de dessous :
Il présente bien pour son âge, il n’y a pas d’oxydation au niveau des soudures.
La partie mécanique du poste.
La gamme FM s’arrête à 100 MHz sur ce modèle »Frankfurt », ce qui était le standard de l’époque pour les modèles Européens, contrairement aux autoradios US qui allaient déjà jusqu’à 108 Mhz. En France, il a fallu attendre 1985 avant que l’armée veuille bien nous céder la gamme d’onde 104-108 Mhz !
Cinq boutons en façade permettent de mémoriser 2 stations FM (modulation de fréquence), 2 stations MW (OM, ondes moyennes), et 1 station AM (GO, grandes ondes). Il suffit pour cela une fois la station correctement réglée de tirer le bouton vers soi et de réappuyer dessus pour la mémoriser. Tout une époque …
Le fond du cadran est vert comme les instruments. En règle générale, les fonds étaient verts chez Porsche mais il y a quelques exceptions avec fond blanc.
La plaque à installer derrière le tableau de bord en tôle, spécifique au montage Blaupunkt pour les 356 avec en second plan l’enjoliveur chromé visible en façade sur le tableau de bord.
La façade chromée se clipse sur la plaque au moyen d’une petite patte en tôle pliée que l’on trouve de chaque côté.
Détail du système de maintien avec la corde à piano.
Un support permet le maintien de l’autoradio en partie arrière. Pièce commandée sur ce site.
Les cables des haut-parleurs avec leurs prises spécifiques à 2 broches. Ils ont été commandés avec la plaque chromée sur cet autre site, toujours en Allemagne.
Le porte-fusible a été récupéré sur un autre autoradio de la même époque.
Reste à trouver 2 boutons plus convenables que plusieurs copies déjà achetées qui n’ont pour l’instant pas donné satisfaction.
Place aux essais. Comme tous les postes à lampes, il y a un temps de chauffe au départ avant que le son arrive ! Un peu de musique classique pour tester la qualité du son.
De nombreuses informations sur les différents modèles et caractéristiques des autoradios BLAUPUNKT pour les PORSCHE 356 ICI. Il y a aussi ce SITE en Français sur lequel sont répertoriés de très nombreux postes.
Quoi de mieux que la musique d’Offenbach pour tester un autoradio …. Wagner peut être !
Boulot au top une fois de plus ! bravo Stephane