Porsche apportait un soin tout particulier à régler les ouvrants par rapport à la caisse. Ils utilisaient à ce moment là de l’étain. 50 après, les voitures ont bien souvent souffert, tôle pliée, réparations douteuses, corrosion, déformation de la caisse … rares sont les 356 aujourd’hui qui ont encore leurs ouvrants bien alignés comme au premier jour.
L’écartement entre l’ouvrant et la caisse est de 3 à 4 mm peinture finie, c’est peu ! Dans le cadre d’une restauration, c’est un travail long et fastidieux pour arriver à ces valeurs. Ce n’est pas qu’une histoire de réglages, c’est avant tout le fait que la tôlerie doit être parfaitement d’équerre, tout doit être bien aligné.
Ce schéma montre où il possible d’intervenir au niveau des portes, avec la pose des étains sur les zones »B », c’est à dire sur l’avant de la porte elle même et sur la caisse à l’arrière.
Des jours de porte réguliers sur cette 356 »spécial paints, stone grey, ref. 5710 »
Qui dit ouvrants, dit aussi capots …
Pour revenir à l’auto sur ce sujet, section d’aile avant en cours de pose. la partie endommagée a été découpée sur toute la hauteur.
Pointage de la tôle de réparation en cours après l’avoir ajustée avec la porte.
La soudure reste à faire. Elle sera faite au chalumeau qui a l’avantage de pouvoir par la suite être planée. Les soudures au Mig sont à réserver en général aux parties structurelles de l’auto.
Comme pour le planage, ce travail de soudure au chalumeau sera réalisé par un spécialiste. Il s’agit d’un travail qui demande une bonne expérience en la matière. J’en reparlerai prochainement avec la 2° partie de la carrosserie qui est en cours.